“Avant d’avoir le cancer, je voyais les gens qui en souffraient différemment “. Comme le souligne notre interlocutrice Mme A.,le regard des autres est souvent pesant pour les personnes atteintes par cette maladie. Ayant survécu à un cancer du sein il y a maintenant cinq ans (elle a dû subir une mastectomie), Mme A. se dit toujours prête à parler de sa maladie et à partager son expérience, car “ il n’y a pas suffisamment de soutien à Maurice pour les gens atteints de cancer “, affirme-t-elle.
Le Partage, un état d’esprit qui concorde parfaitement avec le thème de la campagne de sensibilisation lancée par KazaCare à l’occasion de la Semaine Internationale du Cancer, et qui consiste à libérer la parole au sujet du cancer. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle KazaCare a invité Mme A. a partager son histoire durant cette semaine de sensibilisation. KazaCare est une plateforme intégrée de soins à domicile pour les personnes âgées, à mobilité réduite ou encore pour les personnes ayant subi une chirurgie qui ont besoin d’assistance au quotidien.. “Lorsque l’on m’a annoncé que j’avais un cancer, j’ai eu très peur. Je pensais que j’allais mourir “, explique Mme A. Le cancer est en effet une maladie fortement associée à la mort. Toutefois, les gens ne savent pas tous qu'il existe une multitude de cancers différents, et que de nombreux cancers se soignent très bien. De son côté, elle estime qu’elle doit sa guérison au soutien dont elle a bénéficié de la part de sa famille et de ses amis, mais aussi d’un changement d’attitude complet face à la maladie. “J’ai compris qu’il fallait que je change mon regard sur moi-même avant de pouvoir changer le regard des autres. J’ai décidé de m’aimer comme je suis, et cela a grandement facilité l'acceptation de ma maladie, ainsi qu'à mon entourage“, explique notre interlocutrice. Elle décide dès lors de combattre ce mal-être qui la ronge par tous les moyens, et contacte une association locale offrant un soutien aux personnes atteintes de cancer. “Je souhaitais bénéficier d’une aide psychologique, échanger avec des gens qui affrontaient la même épreuve que moi. Le cancer est très éprouvant moralement… Mais l’association m’a refusé ce droit, sous prétexte que je ne pouvais pas comprendre les personnes ayant suivi une chimio parce que j’ai subi une ablation du sein. Cela m’a révoltée, et me révolte encore à ce jour. On ne devrait pas cataloguer les gens. Moi aussi j’ai affronté la mort, moi aussi j’ai souffert du cancer. J’aurais dû pouvoir bénéficier de ce soutien comme tout le monde “, raconte Mme A. Celle-ci ne se laisse cependant pas abattre par cette déception, et finit par créer son propre petit groupe de soutien. Composé à la base de personnes souffrant du cancer du sein, il compte aujourd’hui un peu moins d’une dizaine de membres atteints par différents cancers qui se réunissent officieusement une fois par mois pour échanger, partager leurs expériences et leur vécu face à la maladie. Selon Mme A, “ la plupart des gens ne réalisent pas à quel point le cancer affecte la vie des personnes qui en souffrent. Ce n’est pas une maladie qu’on soigne seulement avec un simple traitement ou des médicaments. L’aspect psychologique est également très important. Moi, la première chose que j’ai faite par rapport à mon cancer est de partir m’acheter une perruque en Afrique du Sud, parce qu’il n’y a pas de perruquier à Maurice. Je ne savais pas encore que je n’aurais pas besoin de chimiothérapie “. Ce dont elle aurait aimé bénéficier durant sa maladie est d’un endroit spécialement conçu pour les personnes atteintes de cancer, où tout serait “ disponible sous un seul toit “ pour le bien-être des malades : perruquier, esthéticien, physiothérapeute, psychologue, groupes de soutien… “ On n’imagine pas toutes les petites choses dont on a besoin pour se sentir bien lorsqu’on souffre du cancer “, soutient notre interlocutrice. C’est d’ailleurs l’approche que prône KazaCare à travers son programme de soins personnalisés à domicile pour les personnes atteintes du cancer. En tant que plateforme intégrée, KazaCare réunit en effet une vaste communauté de professionnels de la santé (médecins, oncologues, thérapeutes, spécialistes, chirurgiens, etc) ou d’autres partenaires, dont l’objectif est d’assurer avant tout la bonne santé physique et psychologique du patient. “En premier lieu, nous effectuons une évaluation médicale et environnementale du patient et de son domicile pour voir si celui-ci est équipé correctement ou s' il doit être adapté. Chaque cancer est différent, et nous nous efforçons de préparer des programmes qui répondent aux besoins spécifiques de chaque patient, en collaboration avec nos nombreux partenaires sélectionnés par nos soins. Surtout, nous nous occupons de tout, et cela réduit grandement la charge mentale du patient et de sa famille. Le cancer est une maladie très difficile à vivre, et le mieux que l’on puisse faire c’est d’offrir à ceux qui se battent un environnement stable et réconfortant “, explique Camille Navarro, Nurse Director chez KazaCare.
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By Camille Navarro, Director of Nursing Le vieillissement est un processus naturel, inévitable et irréversible et les besoins de santé des personnes âgées peuvent être grandement améliorés.
KazaCare se préoccupe non seulement des phases aiguës des maladies mais également de la fragilisation physique et psychique liées au vieillissement. Les Nurses Navigator de KazaCare ont un rôle curatif et aussi préventif. Ils sont la clé de voûte d’une surveillance optimisée de nos aînés : déclin de l’organisme, polypathologies, augmentation des incapacités et des dépendances, troubles mentaux, comportements à risque… La prise en charge des personnes âgées doit être orientée vers la qualité de vie. Les visites pluri mensuelles des Nurses Navigator KazaCare permettent des évaluations régulières des besoins et des problèmes rencontrés par nos aînés au quotidien, très évolutifs. Les maladies chroniques, la situation socio-économique, les comportements à risques entraînent des conséquences physiques fonctionnelles et psychologiques répétitives chez nos aînés. Le rôle du Nurses Navigator KazaCare est d'améliorer cette situation. Coordonnant une équipe pluridisciplinaire de soignants, il peut prévenir, éduquer, encourager, valoriser, augmenter ou maintenir la fonctionnalité en utilisant son écoute compatissante et l'efficacité de sa présence. Le regard professionnel du Nurse Navigator de KazaCare permet une surveillance rigoureuse de l’état de santé et des pathologies en continu. Le Nurse Navigator KazaCare prend des décisions en matière de soins et élabore des plans thérapeutiques personnalisés. Il veille à la qualité des soins et prévient les risques comme les infections par exemple. Pour une personne âgée, la survenue d’une maladie peut se présenter sous des symptômes discrets, comme la confusion mentale soudaine qui peut signifier une déshydratation mais aussi le signe d’une infection ...L'expertise du Nurse Navigator permet des actions rapides évitant de nombreuses complications parfois aux conséquences dramatiques. Il assure la gestion et le suivi des situations d'urgence, instables et complexes. Il accompagne les personnes âgées et leur famille au quotidien comme par exemple la gestion des traitements médicaux , évitant les sur-médications et interactions. Interlocuteur privilégié, il soutient et guide toute la famille pour comprendre et adapter son quotidien, pour vivre en harmonie avec les changements qu'amènent le vieillissement des personnes que l’on aime. Au centre de l’équipe soignante, il encadre et forme les Carers, s’assurant de leur développement professionnel dans un apprentissage en continu. Il partage les informations, les prescriptions et manage les carers via l’Application mobile KazaCare . Application est un outil de communication. Elle permet également une traçabilité, un recueil d'informations et une surveillance à distance de nos aînés . Le Nurse Navigator assure le rôle de chef d’orchestre en planifiant et coordonnant les soins mais aussi les différents intervenants médicaux et paramédicaux. Le Nurse navigator est indispensable pour promouvoir la santé des personnes âgées et leur offrir une vie de qualité. By Min Lee, Managing Director À Maurice, 25% de notre population aura plus de 60 ans au cours de la prochaine décennie. Par ailleurs, nous avons également une forte prévalence de maladies chroniques comme le diabète (22 %) et l'hypertension (28%). Pourquoi est-ce important de prendre cela en compte ? À mesure que nous vieillissons, nos besoins de santé deviennent de moins en moins épisodiques, nous ne pouvons plus entrer et sortir d'une clinique ainsi qu’avoir une récupération rapide. Dès que nous avons une maladie chronique ou plusieurs maladies qui surviennent naturellement en raison de l'âge, nous commençons à avoir besoin d'un continuum de soins - cela signifie une surveillance continue de la santé, parfois dans plusieurs domaines nécessitant différents spécialistes. Cela signifie également de devoir ajuster dynamiquement nos médicaments et interventions. Un regrettable exemple Mr Rajan est veuf et vit seul. A 85 ans, il est diabétique depuis 20 ans. Il souffre également d'hypertension artérielle et d'arthrose aux genoux, ce qui rend difficile la marche sur de longues distances. Depuis quelques semaines, il se sent épuisé et n'a pas l'énergie de cuisiner. Il perd du poids rapidement, ce qui déséquilibre son diabète. Et en conséquence, il prend plus d'analgésiques pour soulager la douleur dans son genou, et aussi des pilules pour l'aider à dormir la nuit. Un matin, il tombe en essayant de sortir du lit. Heureusement, ses voisins l'entendent au bout d'une heure et appellent une ambulance. M. Rajan s'est fracturé la hanche et présente également une glycémie très basse, une déshydratation et une malnutrition. Dans le domaine médical, nous savons que les fractures de la hanche chez les personnes âgées sont fatidiques, à moins qu'il y ait une rééducation sérieuse et appropriée et un entraînement fonctionnel immédiatement après l'opération. Cette histoire n’est malheureusement pas une exception. Un plan de soin holistique aurait pu éviter une si rapide dégradation de son état général. Pour commencer, un infirmier navigateur aurait pu aider M. Rajan à gérer son diabète, à surveiller sa tension artérielle, son poids et son hydratation, et à ajuster ses médicaments avec ses médecins, ainsi qu’un plan efficace de soulagement de la douleur pour éviter la surmédication. Un plan de livraison de repas adapté au diabète aurait pu lui permettre de manger facilement des repas sains et nutritifs pour éviter de perdre du poids. Un physiothérapeute aurait pu aider à soulager sa douleur au genou avec application de compressions chaudes et froides, et aurait également créé un plan pour développer sa force et son équilibre. Un assistant personnel aurait pu passer du temps avec lui régulièrement pour l'aider à faire les courses, faire des sorties, s'amuser et avoir des échanges humains pour lutter contre l'isolement social. Un modèle de soins holistiques, dirigé par des infirmiers navigateurs
C'est pourquoi nous avons introduit le rôle crucial d'infirmiers navigateurs. Ils sont les défenseurs de nos clients, faisant passer leur bien-être avant tout. Ils travaillent en étroite collaboration avec une équipe multidisciplinaire de médecins et/ou de professionnels paramédicaux, pour fournir des soins complets, le tout en faisant un suivi et en communiquant les résultats. Ce sont des observateurs et les premiers à savoir lorsque des interventions sont nécessaires. Ils n'ont pas peur de travailler au-delà de leurs limites d'expertise en collaborant avec divers spécialistes de la santé pour s'assurer que vos bien-aimés reçoivent les soins appropriés et opportuns dont ils ont besoin. Nos infirmiers navigateurs vont même plus loin. Afin d'éduquer et de responsabiliser les familles sur les maladies, les traitements, les mesures préventives, ils vont traduire tout jargon médical en termes simples que tout le monde peut comprendre. Ils mettent régulièrement à jour leurs plans de soins personnalisés et peuvent également former les soignants à les fournir, en surveillant le tout via l'application mobile KazaCare. Nous formons également activement nos infirmiers navigateurs pour défendre les résultats de santé et de bien-être qui vont au-delà des mesures cliniques, pour inclure également le bien-être physique, mental, environnemental et spirituel, et utiliser la qualité de vie comme objectif ultime dans la conception de leurs plans de soins. Il s'agit d'un rôle clé dans la prestation de soins en dehors du milieu hospitalier pour étendre les soins à domicile, en particulier pour les personnes âgées ou nos proches atteints de maladies complexes. Plus important encore, nous savons que bon nombre de nos aînés sont pris en charge par des aidants familiaux ou même des voisins ou des amis. Nos infirmiers navigateurs sont également disponibles en tant que service autonome pour compléter l'équipe de soins que vous avez déjà. Nous espérons que notre modèle de soins apportera à plus en plus de familles un soulagement et une tranquillité d'esprit supplémentaires. In Mauritius, 25% of our population will be above 60 years old within the next decade. There is also a high prevalence of chronic diseases like diabetes (22%) and hypertension (28%). Why does this matter? As we age, our healthcare needs are no longer episodic - where we can go in and out of a clinic and recover. The moment we have a chronic illness, multiple illnesses, and frailty that naturally arise because of age, we start requiring a continuum of care - this means continuous health monitoring, sometimes across multiple domains of health requiring different specialists. This also means having to dynamically adjust medications and interventions to increase our overall health-span. An Unfortunate Example Mr Rajan is widowed and lives alone. At 85 years old, he has been diabetic for 20 years. He also has high blood pressure, and osteoarthritis in his knees which makes it difficult to walk long distances. For the past few weeks, he has been feeling exhausted, and does not have the energy to cook. He loses weight quickly, which throws his diabetes out of balance. And as a result, he takes more painkillers to relieve the pain in his knee, and also pills to help him to sleep at night. One morning, he falls when attempting to get out of bed. Thankfully, his neighbours hear him after an hour, and they call for an ambulance. Mr Rajan fractured his hip, and also shows very low blood sugar, dehydration, and malnutrition. In the medical field, we know that hip fractures in the elderly are often a death sentence, unless there is serious and proper rehabilitation and functional training immediately after the operation. This story is unfortunately no exception, but a holistic view of care could have avoided such a rapid deterioration in health on so many domains. For a start, a nurse navigator could have helped Mr Rajan manage his diabetes, monitor his blood pressure, weight, and hydration, and adjust his medications with his doctors, with an effective plan for pain relief to avoid over-medication. A diabetes-friendly meal delivery plan could have made it easy for him to eat healthy and nutritious meals to prevent weight loss. A physiotherapist could have helped relieve his knee pain with hot and cold compressions, and also create a plan for building strength and balance. A personal assistant could have spent time with him regularly not only to help with errands, but to also go for outings, have fun, and have meaningful conversations to fight against social isolation. A Holistic Care Model, led by Nurse Navigators This is why we introduced the crucial role of a nurse navigator who serves as the client advocate. Our nurse navigators work closely with a multidisciplinary team of doctors and/or allied health professionals, and consult closely with family members, to provide comprehensive care to our loved ones, monitoring and reporting on outcome measures. They are observant, and are the first to sense if interventions are needed. They then work across boundaries and with multiple health specialists to ensure our loved ones receive the appropriate and timely care needed. Our nurse navigators also go further, to educate and empower families about diseases, treatments, preventive measures, translating any medical jargon into easy terms that clients can understand. They regularly update the care plans, and can also train family caregivers or paid caregivers to deliver the care plans, monitoring outcomes through the KazaCare mobile application. In addition, we also actively train our Nurse Navigators to champion health and wellness outcomes that go beyond clinical measures, to also include physical, mental, environmental, and spiritual wellbeing, and use quality of life as the ultimate goal in designing their care plans. This is a key role in providing healthcare outside of a hospital environment to extend care at home, especially for our loved ones who may have complex illnesses or are frail. Most importantly, we know that many of our elders are cared for by family caregivers or even a neighbour or friend. Our nurse navigators are also available as a standalone service to complement the caregiving team that you already have. We hope that our model of care will provide more families with additional relief and peace of mind. By Min Lee, Managing Director Nous sommes ravis de vous annoncer notre rebranding en KazaCare! Cette nouvelle identité reflète notre transformation et croissance durant ces quelques mois et, plus important, traduit nos valeurs fondamentales et nos aspirations pour le futur. LE NOM Pour représenter notre ambition de vous fournir un lieu unique pour tous vos besoins de soins à domicile, nous avons joué avec le mot “Kaza” qui veut dire “maison” dans beaucoup de langues, et nous l’avons combiné avec “Care” qui reflète l’essence de notre offre, ce qui a donné KazaCare! Nous voulions aussi une marque qui représente une vision beaucoup plus ambitieuse: nous offrons des soins à domicile de qualité, mais nous le faisons surtout dans le but d'améliorer la qualité de vie de nos clients. Cette vision se traduit par notre tagline “because your life matters”. Cette mission fondamentale nous guide dans notre manière de concevoir des plans de soins holistiques, dans nos choix de partenaires et notre mode de collaboration avec eux, qui englobe les 7 domaines de la vie active contribuant, d’après les recherches, à une vie meilleure! L’INSPIRATION L’inspiration est d’abord venue de nos valeurs fondamentales. En commençant par placer nos clients au centre de nos soins, nous voulons servir de plateforme d’activation, facilitant une communauté de professionnels médicaux et soignants à collaborer et se coordonner, avec comme but commun d’obtenir les meilleurs résultats et la meilleure qualité de vie pour nos clients. Cela permet à nos clients de bénéficier d’un plan de soin coordonné et d’expertise multidisciplinaire, et encourage les professionnels de diverses disciplines à partager et échanger, bâtissant ainsi une communauté apprenante, généreuse, engagée dans son développement professionnel, et repoussant les frontières par l’innovation! LA VISION Nous espérons pouvoir infuser encore plus d’innovation dans le secteur des soins à domicile, et pensons que c’est un domaine riche d’opportunités, avec le potentiel de créer de nombreux emplois pleins de sens dans ces temps difficiles, tout en desservant un besoin important de notre société.
Nous voulions que nos couleurs reflètent cet espoir et ce dynamisme - dans un style qui soit amical mais professionnel, moderne tout en étant chaleureux et rempli de compassion, pour traduire le même niveau de soin et d’engagement que nous avons pour nos clients. Les couleurs variées représentent aussi de manière vive les différents services offerts incluant les soins personnels, les soins infirmiers, l’assistance personnelle ainsi que la thérapie et le bien-être à domicile. Nous profitons de cette opportunité pour remercier tous nos fidèles clients et partenaires pour leur confiance et leur amitié dans ce cheminement. Et un merci spécial à Isabelle Montocchio Drouin d’iSBRANDING & COM qui a développé la marque, le nom et le tagline de KazaCare, et Michelle Rougier Lagane de Mink Design Studio pour l’identité d’entreprise. Merci de nous avoir accompagné dans cette aventure. Nous avons été ébahis de voir comment vous avez incarné nos valeurs et notre vision, et donné vie à notre nouvelle identité en un temps record! N’hésitez pas à nous faire part de vos réflexions, demandes ou commentaires. Nous sommes toujours là pour vous! By Min Lee, Managing Director We are thrilled to announce that as of today, we are launching our new brand! This new identity reflects our transformation and growth in the past few months, and more importantly, captures our core beliefs and aspirations for the future. THE NAME As the one place for all your home care needs, we played on the word “Kaza” which stands for “home” in many languages, and combined it with “Care” which represents the essence of our offering, making KazaCare! We also wanted a brand that stands for something bigger. While we provide quality home care, we do so with the ultimate purpose of enhancing our client’s quality of life. This is reflected in our tagline “because your life matters”. This core purpose guides the way we design our holistic care plans, how we choose and collaborate with partners, encompassing the 7 domains of active living that has been researched to contribute to a better life. THE INSPIRATION It started with our core beliefs. Beginning with our clients at the centre of the care, we aim to serve as an enabling platform, which facilitates a community of medical and care professionals to collaborate and coordinate, with the common goal of achieving the best outcomes and quality of life for our clients. This allows our clients to benefit from one coordinated care plan and multi-disciplinary expertise, and also encourages professionals from diverse disciplines to share and exchange, building a learning community that is generous, committed to professional development, and innovating to push new frontiers! OUR VISION We hope to bring even more innovation to home care, and believe this is a sector that is rich in possibility, with a potential to create many new and meaningful jobs in these difficult times, while serving such an important need in our society.
We wanted our colours to reflect this hope and dynamism - in a style that is friendly but professional, modern yet warm and compassionate, representing the same level of care and commitment we have to our clients so far. The different colours also vividly represent the different services offered including personal care, nursing care, personal assistance, therapy and wellness! We take this opportunity to thank all our loyal customers and partners for your trust and friendship on this journey. A special thanks to Isabelle Montocchio Drouin at iSBRANDING & COM who developed the brand platform, naming and tagline, and Michelle Kirkwood at Mink Design Studio for our corporate identity. Thank you for accompanying us in this journey. We are amazed by how you embodied our values and vision, and brought this to life in record time! Feel free to reach out with any thoughts, requests, or comments. We are always here for you! By Pauline Audiger, Community Manager at Familia Nous avons passé, à l’unanimité, une très belle soirée samedi 31 juillet avec notre communauté de professionnels de santé! Nous espérons pouvoir réorganiser ce type d'événement avec tous les autres professionnels que nous n’avons pas pu convier, restrictions sanitaires oblige. Aussi bien les invités que l’équipe de Familia avons passé un super moment, dynamique et pétillant, dans un lieu sublime et chaleureux @ Eureka malgré la fraîcheur de Moka 😊 Nous sommes ravis d’avoir pu regrouper lors de cet évènement innovant et interactif les docteurs, spécialistes, infirmiers, soignants et assistants personnels de notre réseau pour :
Sans plus attendre, nous vous partageons donc les points clés de notre « Unconference Event », événement interactif, participatif et tourné vers l'innovation, dont les enjeux et solutions à explorer, ont été lancés par nos groupes de discussion dans le but d'améliorer la prise en charge holistique du client: 1) Comment augmenter l'offre de soignants formés à Maurice ? a) Salon de l'emploi pour sensibiliser sur:
2) Où trouver tous les médicaments et matériel médical à Maurice? “c’est très difficile de trouver tous les médicaments au même endroit” “c’est difficile en tant que professionnel d’avoir un accès illimité aux médicaments spécifiques comme des antalgiques”
3) Comment rendre accessible les services de Familia à tous les clients et par quels moyens les toucher?
4) Comment faciliter la transition entre la retraite & la pré-retraite ? a) Partages, échanges de connaissances et expériences intergénérationnels, sur des sujets précis hebdomadaires, entre les retraités et les jeunes / étudiants à travers:
5) Comment partager les informations entre les différents spécialistes?
6) Comment mettre à l'aise les personnes âgées qui ne veulent pas d’aide?
Nous avons obtenu beaucoup de belles idées et de réflexions intéressantes, que nous allons examiner et soutenir du mieux que l’on peut en tant que plate-forme. En attendant, si quelqu'un travaille déjà ou souhaite contribuer à l'une des initiatives ci-dessus, il est invité à nous contacter pour discuter d'une collaboration!
On ne remerciera jamais assez notre communauté pour leur participation interactive à cette événement mais aussi pour leur dévouement quotidien et pour la précieuse aide qu'ils apportent à Familia dans son projet d’offrir des services et soins à domicile pour améliorer notre qualité de vie ☀️ Ecrit par Véronique Mark, infirmière retraitée Les soignants, diplôme en main, ont tous eu le même enseignement, et arrivent sur le marché du travail avec les mêmes outils. Mais il faut savoir que travailler en institution et intervenir auprès d’une personne à domicile ne requiert pas les mêmes compétences.
Le cadre de l’institution, hôpital ou communauté privée, offre souvent au soignant l’impression d’être chez lui, dans son milieu de travail, et de pouvoir avoir toute l’aide technique dont il a besoin. Faire partie d’une équipe en institution offre bien des avantages tels que le remplacement pour un soin ou l’avis de collègues pour une problématique donnée. Travailler en service hospitalier peut rassurer le soignant dans une routine planifiée, les heures de soins étant optimisées pour faciliter l’efficacité de la multiplicité des interventions. Pour pouvoir travailler à domicile, le soignant doit être polyvalent, à l’aise dans les soins de base tels que les injections, les soins de confort, les soins de plaies et pansements, mais aussi dans les tâches plus complexes telles que la pose de perfusions, ainsi que les soins liés à la surveillance de patients diabétiques, dialysés ou encore en fin de vie. Il doit pouvoir surveiller l’état de santé de la personne et détecter les nouveaux besoins. À domicile, le soignant entre chez le patient et doit tenir compte de ses habitudes de vie, de l’aménagement de son espace, et il faut parfois faire preuve de jugement et de créativité pour permettre aux soins de se dérouler dans une rigueur sanitaire exemplaire. En dehors de l’hôpital, le soignant doit faire équipe avec le patient et son entourage familial, et se trouve parfois confronté à des situations émotionnelles difficiles et répétitives. Intervenir à domicile demande de l’empathie, de la tolérance et de la patience. Au final, travailler à domicile, c’est participer à un service de soins qui place le patient au cœur de sa thérapie. Il n’est ni un numéro, ni un problème, mais bien une personne à part entière. Et le soignant devient son référent, son soutien, et bien souvent même son confident. C’est cela qui rend ce travail passionnant, et surtout très humain. Est-ce que vous êtes une infirmière ou une aide-soignante? Et est-ce que les soins à domicile vous parlent? N’hésitez pas à nous contacter à hello@kazacare.mu. By Natacha Emilien Lorsque j’avais 15 ans- et dans ma tête, c’était il n’y a pas si longtemps- je considérais les personnes de 40–50 ans comme “très très vieilles”… Aujourd’hui, à 41 ans, ça me désole de penser que mes enfants me considèrent déjà comme “une vieille”. Dans le domaine professionnel, je rencontre aussi beaucoup de jeunes qui me vouvoient ou m’appellent “Madame” et mon premier réflexe est toujours de me dire “mais à qui s’adressent-t-ils?” pour réaliser, quelques secondes plus tard, que c’est moi cette “Madame”. Pourquoi est-ce si désagréable pour moi de réaliser que je vieillis et pourquoi est-ce que je freine des quatre fers à cette idée de m’approcher de ce que l’on appelle le “3ème âge” (50–65 ans)? Et comment vais-je réagir, dans 10 ans, quand j’y serai réellement? C’est malheureusement un fait: la vieillesse est souvent stigmatisée dans notre société, et ceci a de grandes répercussions sur notre manière d’apprehender cette periode. Imaginez-vous, si vous étiez un enfant forcé d’aller à sa premiere journée d’école, et que tout le monde vous avait dit et redit pendant des années, que l’école était un endroit horrible où les profs maltraitaient les élèves, et où vous n’aviez ni le droit de boire, ni de manger: ne seriez-vous pas aussi en train de lutter de toutes vos forces pour ne pas y aller? Il n’y a aussi qu’à voir, et de plus en plus autour de nous, à quel point les gens sont prêts à tout- jusqu’à complètement se défigurer ou même porter atteinte à leur santé- pour ne pas vieillir ou du moins de pas en avoir l’air, pour comprendre à quel point la vieillesse est considérée comme une étape horrible dans la vie d’une personne. Pouvons-nous tous ensemble ré-imaginer la vieillesse comme une belle étape, sage, sereine et même joyeuse et excitante, dans la vie d’une personne? Après tout, n’est-ce pas à ce moment que nous prenons enfin une pause bien méritée, dans cette course effrénée “métro-boulot-dodo” que nous avons démarrée dans notre vingtaine, sans vraiment comprendre à cette époque dans quoi nous nous engagions? N’est-ce pas le moment de notre vie où nous avons enfin le temps de nous adonner à nos passions réelles, peinture, jardinage, lecture, qui avaient été mises de côté au profit de tellement d’autres choses “urgentes”, mais au fond peut-être pas si “importantes”? Enfin, ne dit-on pas aussi que devenir grand-parent est un des plus grands bonheurs de la vie? Munis de tous ces précieux petits bonheurs, il est grand temps de redessiner la vieillesse, non plus comme une étape affreuse, mais au contraire comme un moyen de grande joie, et de reconnection avec nos valeurs fondamentales et avec nos familles. Bien sûr, vous me direz, profiter de la vie, se reconnecter avec ses passions, bâtir des liens avec ses petits-enfants, cela peut marcher si le corps et l’esprit sont encore alertes, mais qu’en est-il des personnes qui, dès l’âge de la retraite, s’effondrent complètement, moralement et physiquement, et qui d’un seul coup, par manque de structure de support adéquate, se voient soudainement dans l’incapacité de jouir de leur vie de retraités comme ils l’en avaient rêvé?
A travers notre travail avec les personnes âgées, nous avons en effet chaque jour à faire face à de véritables drames humains, où certains (heureusement pas tous) se retrouvent du jour au lendemain, souvent pour des raisons de santé, forcés à quitter leur maison de famille et arrachés à tout ce qui auraient pu leur permettre de vieillir dans la joie: les souvenirs rattachés à la maison familiale, les visites bruyantes des petits enfants courant dans le jardin, leurs loisirs, ou encore leurs animaux de compagnie. En contrepartie, ces personnes finissent enfermées dans de petites chambres aseptisées, parfois dépourvues de toute âme, sans accès avec la nature, et du personnel soignant en blouse blanche, froid ou, pire, grincheux, qui leur fait bien ressentir qu’il ne leur reste plus qu’à “se taire et attendre”. Attendre la visite de la famille, l’heure du repas, ou le “check-up” de l’infirmière de garde. Mais attendre, ce n’est pas vraiment vivre, n’est-ce pas? Avec FAMILIA, nous avons voulu ré-inventer l’étape de la retraite, non pas comme un moment de grande peine, mais comme un moment de joie, où la personne âgée pourrait recevoir le support adéquat, pour continuer à vivre dans sa maison familiale, garder un maximum d’autonomie, mais surtout pour préserver sa dignité et, autant que possible, sa capacité à choisir comment elle souhaite vivre: ses activités et loisirs, ses visites, etc. Nous pensons qu’avec un environnement familier, et un encadrement adéquat, il est beaucoup plus facile à une personne âgée, même dans les cas extrêmes de maladie ou d’immobilisation, de garder le moral, et de continuer à voir le bon côté de la vie, avec bien sûr, le mental influence ainsi positivement sur la santé de la personne. Peut-on faire de la retraite de nos parents et grands parents une étape de grande joie, de projets et d’épanouissement personnel pour eux? Il ne tient qu’à nous d’arrêter de stigmatiser nos personnes âgées et d’aider à ré-écrire l’histoire pour eux, et pour nous aussi, par la suite… By Natacha Emilien Mes parents ont 71 ans. Ils ont toujours été- et le sont encore heureusement- très autonomes, organisés et prévoyants dans leurs affaires. Tellement prévoyants, qu’ils ont toujours cherché à nous préparer “au pire”, mon frère (45 ans) et moi (41 ans). Je me rappelle ainsi de plusieurs occasions, avant une opération de mon père, un “check-up” de santé de ma mère, ou un départ en voyage, où mes parents ont essayé d’avoir une “conversation” avec mon frère et moi, pour nous indiquer la marche à suivre “au cas où” il leur arrivait quelque chose. Sauf que ni mon frère, ni moi, n’avons jamais voulu écouter ce que nos parents avaient à nous dire dans ces moments-là. Peut-être par peur d’attirer le mauvais sort. Ou par crainte de devoir penser à ce qui pourrait arriver si vraiment ce “au cas où” avait lieu. Ou peut-être (en tout cas, me concernant) par lâcheté- je n’ai vraiment jamais été courageuse pour les conversations difficiles, et aborder le sujet de la vieillesse ou de la maladie (ou pire) avec mes parents en était définitivement une. Encore maintenant, rien que d’y penser, ça me donne des frissons. Donc, à chaque fois que mon frère ou moi entendions ces premiers mots “nous avons à vous parler…”, du haut de nos 41 et 45 ans, nous avons à chaque fois préféré esquiver la discussion, et joué à faire l’autruche. Depuis que nous avons lancé Familia, et par besoin de mieux comprendre le cheminement des familles par rapport à la vieillesse ou la maladie d’un proche, je me suis entretenue avec de nombreuses personnes âgées qui s’étaient retrouvées du jour au lendemain confrontées à un changement de vie drastique dû au décès de leur conjoint(e), à un accident grave, ou à une maladie dégénérative. Ce que j’ai découvert, c’est que dans la plupart de ces cas-là, la personne âgée, mais aussi la famille proche et surtout les enfants de cette personne, se retrouvent complètement désemparés, perdus, et à devoir prendre dans l’urgence des décisions majeures sur des questions très difficiles- qui auraient nécessité en temps normal des semaines, voire des mois, de discussion et de reflection en famille. Des questions comme, par exemple, “Où vivra Maman, maintenant que Papa est parti?”, “Qui prendra soin de Grand-Père, vu qu’il n’arrive plus à marcher?”, “Comment prendre en charge les soins de Tante Louise? Nous n’avions pas prévu ce budget!” ou “Comment reprendre les affaires de Papa, qui perd de plus en plus la mémoire?”.
Pourtant, nous, enfants, savons tous qu’un jour ou l’autre nous aurons à nous poser ces questions par rapport à nos parents, alors je me pose la question: pourquoi attendons-nous toujours que le moment fatidique arrive pour y faire face? Pourquoi ne pouvons-nous avoir ces “discussions” avec nos parents, quand ils sont encore vivants et en pleine santé physique et mentale, afin de pouvoir décider ensemble, en famille, de la meilleure démarche à suivre dans de telles situations? Pourquoi esquiver à tout prix ces conversations et préférer faire l’autruche? Pour d’autres choses, au quotidien, nous faisons preuve de beaucoup de prévoyance: nous contribuons à une assurance médicale, au cas où nous ayons un souci de santé, nous prenons un plan de pension, pour quand nous aurons pris notre retraite, nous souscrivons à un plan d’épargne pour un jour pouvoir financer les études de nos enfants… par contre, nous nous refusons à nous préparer pour ce moment où il arrivera quelque chose à nos parents. Comme si, en y pensant pas, en en parlant pas, ce jour n’allait jamais arriver. Les récits des familles que j’ai interrogées regorgent d’histoires terribles d’enfants non préparés et complètement pris au dépourvu, qui se sont vus contraints, suite au décès d’un parent, de confier leur autre parent à une maison de retraite- parfois engendrant un vrai drame familial et humain-, ou qui se sont retrouvés à cumuler un deuxième emploi par force pour financer les soins d’un parent soudainement malade, ou à réaménager en urgence un coin de leur maison pour accueillir un père ou une mère ayant perdu sa mobilité. Avec une meilleure préparation en famille, tout ceci aurait-il pu être évité? Ou au moins certaines souffrances auraient-elles pu être atténuées? Une ou plusieurs “conversations” entre parents et enfants, auraient-elles pu faire la différence, engendrer une reflection et des solutions qui auraient pu aboutir à des situations moins désespérées? Je pense que c’est bien possible. Et même si, de mon côté, encore aujourd’hui, je n’ai pas encore trouvé la force d’adresser LE sujet avec mes parents, je pense qu’il nous faudra bientôt, à mon frère et à moi, et pour le bien de tous, accepter d’avoir cette fameuse discussion de famille… En vous souhaitant sincèrement d’avoir plus de courage que moi. |
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March 2022
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